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Des draps, sur lesquels se révèlent des images et des mots, entre ceux posés là, froissés, en attente ...où la mémoire entière semble en sursis. Lavés de nos mots et de notre regard, nos maux pris dans ces fibres, ne restent suspendus aux parois que par bribes, fragments, rescapés, survivants à la grande lessive du temps.
Arnaud pose ses mots qui se lisent et se lient aux traces du passé, évoque l' « eau lourde face au grand vide » et invoque les rivières, « réunir leurs eaux, les appeler à soi, comme on se souvient , d'une voix très ancienne ».
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