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"Derrière les empreintes: nos existences mêlées"

Bains-Douches de Laval

du 22 au 25 mars 2018

« Circonvolution »

photographies sur 4 caissons lumineux, dimensions : 90x70 cm. Réalisation 2018

L’eau est l’élément emblématique de ce lieu, l’eau qui s’est écoulée sur ce sol est appréhendée comme la métaphore du temps qui passe, qui s’écoule dans le cycle de la vie des hommes .

« La peau n’est que l’enveloppe de nos histoires »

Transferts photographiques sur 11 galettes de plâtre de 20 cm de diamètre. Pigment- réalisation 2018.

Les galettes de plâtre évoquent la forme des gouttes d’eau, à la surface desquelles restent comme une empreinte des fragments de photographies, de corps, qui sont à eux seuls tous les corps, qui sont à eux seuls tous les hommes, qui à eux seuls sont toutes les histoires d’amour, d’amitié, de solitude.

« La liberté se résout en nécessité »

texte poétique impression jet d’encre inclusion dans galette de paraffine : «l’ascension à l’être »

Deux visages , deux corps se font face, l’un comme le miroir de l’autre, au même âge à des époques différentes : la mère et la fille. Décantent dans le fond des baignoires les mots , ceux de la morale et de la vertu, résidu du temps qui passe, d’un monde à l’autre

L’espace de la douche est celui de l’intime, la particularité des bains-douches relève de caractéristiques antinomiques mêlant l’intime et le public.

« Les bruits du dehors » s’imposent ici , ce sont les bruits de l’Histoire de nos histoires, ceux des petites et grandes conversations, chuchotées ou exclamées. Ces histoires dont l’eau et le savon s’épuisent à laver les maux. Peu importe qui, ces visages d’ouvriers, ce sont les visages de tous les hommes, ces photographies de pages de journaux froissées sont les fenêtres ouvertes sur notre monde peu importe quand et où. Elles condensent tous les lieux, tous les hommes, tous les temps.

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